En l’espace de quelques mois, l’activité a perdu de sa vitalité sur le marché de l’ancien qui est passé d’une hyper tension en 2021 (année marquée par un pic avec plus de 1,2 million de ventes de logements), au coup de frein brutal à partir de l’été 2022.
À fin mai 2023, le volume de transactions cumulé sur un an recule de 12,6% par rapport à l’année précédente. Comparée à une activité particulièrement soutenue en 2022, la chute apparaît d’autant plus sévère.
Ces derniers mois, offre et demande sont devenues plus qu’hésitantes, placées sous la contrainte d’un marché du crédit moins favorable.
La remontée des taux (le taux moyen des nouveaux crédits a dépassé 3% en mai, selon la Banque de France) conjuguée à des conditions d’octroi toujours strictes participent à réduire le pouvoir d’achat immobilier des ménages, particulièrement dans les grandes villes et sur les marchés habituellement (ou plus récemment) attractifs, où les prix ont atteint des niveaux élevés après un long cycle de hausse.
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