Perspectives 2ème semestre 2022 / début 2023 : un point d’inflexion.
Notons les facteurs de soutien structurels au marché Résidentiel :
- Une aspiration à accéder à la propriété qui reste forte et une image de valeur refuge renforcée par l’inflation.
- Un marché traditionnellement résilient : faible niveau de risque, marché d’utilisateurs, besoins non satisfaits…
- Des aides publiques encore substantielles et un chômage limité.
Les relais de croissance nouveaux :
- Une demande de qualité d’habitat et de nouveaux modes de vie (télétravail) qui diversifient les attentes de biens (maisons…) et les localisations (villes moyennes…)
- Le retour des investisseurs institutionnels sur le marché résidentiel.
- Une demande de travaux soutenue par les aspirations des ménages, les aides publiques et la réglementation.
Mais aussi les facteurs de ralentissement durables :
- La fin de la baisse des taux, principal moteur de la hausse des prix depuis 25 ans, et une hausse rapide à venir.
- Les incertitudes associées au nouveau Diagnostic de Performance Energétique dans le résidentiel ancien et à la Réglementation Environnementale 2020 dans le résidentiel neuf : temps d’adaptation, effet sur les prix, lisibilité des effets hors-prix…
- La baisse des projets des ménages, notamment primo-accédants, avec la hausse des prix en périphérie et la baisse du pouvoir d’achat dans un climat d’incertitude.
L’évolution des prix resterait toutefois positive sur 2022 - 2023. Depuis 25 ans, la hausse des prix étant presque continue, nous pouvons anticiper un « atterrissage en douceur », avec des taux d’intérêts qui sembleraient pouvoir se stabiliser à des niveaux toujours relativement bas.