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Le marché locatif des bureaux en Ile-de-France : une demande toujours forte malgré un contexte économique en dégradation
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Le marché locatif des bureaux en Ile-de-France : une demande toujours forte malgré un contexte économique en dégradation

Avec près de 460 000 m² pris à bail, la demande a augmenté de 10% sur un an. Les différents éléments défavorables, extérieurs au marché (inflation, pénuries, remontée des taux, etc…), n’affectent pas pour l’instant le marché locatif.

09/12/2022
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Avec près de 460 000 m² pris à bail, la demande a augmenté de 10% sur un an. Les différents éléments défavorables, extérieurs au marché (inflation, pénuries, remontée des taux, etc…), n’affectent pas pour l’instant le marché locatif.

Les surfaces neuves (rares dans Paris) ont représenté 37% du volume placé sur l’ensemble de l’Île-de-France au 3ème trimestre.

Depuis l’éclatement de la crise sanitaire, les grandes transactions (> 5 000 m²) se sont raréfiées et ne représentent plus que la plus petite part du volume placé soit 30% chaque année depuis 2020. 43 grandes locations ont été recensées depuis janvier (dont 13 au 3ème trimestre). Parmi elles, 37 concernent des immeubles responsables écologiquement. Une stabilité de la répartition de la demande placée s’est installée avec une tendance qui se confirme : les volumes portent sur des bureaux moins spacieux mais idéalement localisés, dans des secteurs centraux. Ainsi, les transactions inférieures à 1 000 m² sont bien plus nombreuses et atteignent un total de 561 600 m² placés depuis janvier, en augmentation de 14% sur un an.

 

Évolution de la demande placée de bureaux en Ile-de-France (en m²)

Sources : Immostat / BPCE Solutions immobilières

La demande placée est demeurée stable dans Paris QCA lors des trois derniers mois, pour atteindre 105 600 m², mais affiche une progression sensible de 19% sur neuf mois, à près de 337 000 m². Trois transactions supérieures à 5 000 m² se sont concrétisées dans le QCA pendant l’été, portant le cumul annuel commercialisé à 69 000 m², en hausse plus nette encore de 33%. Reflet du déséquilibre croissant entre l’offre et la demande observée dans le QCA, le loyer prime facial a légèrement progressé ce trimestre (+1%) pour s’établir à 960 €/m²/an : la recherche d’une très forte centralité par les utilisateurs permet aux valeurs de s’apprécier encore, malgré les incertitudes qui pèsent de plus en plus sur l’activité économique.

Le QCA et le Croissant Ouest ont une nouvelle fois été les secteurs privilégiés des utilisateurs avec respectivement 21% et 18% de la demande placée. Ces deux secteurs phares bénéficient du rapprochement des entreprises vers le centre de Paris et d’une accessibilité satisfaisante. Au total, Paris intra-muros a une nouvelle fois réuni 52% de la demande placée (comme au T2).

Bien qu’en progression de 27% sur an en raison d’un 3ème trimestre 2021 très faible, La Défense éprouve à nouveau de grandes difficultés avec seulement 26 400 m² transactés en 3 mois.

 

Répartition géographique de la demande placée au T3 2022 en Ile-de-France

Sources : Immostat / BPCE Solutions immobilières

 

 

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de l'étude

Conjoncture immobilière
Marchés tertiaires, 3ème trimestre 2022

 


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