Nov 07

VIDEO – Une résidence de Coliving au quotidien

Comment sont recrutés les résidents ?


« Les offres de Coliving se différencient en fonction des attentes des résidents. On peut avoir d’un côté du Coliving hôtelier qui met en avant la flexibilité et les services et de l’autre du Coliving communautaire avec la promesse que l’on va rencontrer de futurs amis. La Casa se positionne sur du Coliving communautaire avec des maisons à thèmes et des communautés pas trop grandes dans nos maisons. Entre 12 et 15 personnes. Nous proposons des thèmes assez larges que tout le monde peut pratiquer  loisirs, sport, cuisine, bien être ou l’écologie.
Pour que la communauté vive bien, ça passe chez nous par le recrutement. On va recruter les fondateurs d’une maison avant son ouverture qui ouvrira à peu près la moitié de la maison donc ils envoient leur (candidature, échanges téléphoniques, meetup, etc.).  On organise des visites pour tout le monde tout le monde se rencontrent ils viennent visiter la maison qui est encore en travaux. 
Cela montre leur implication et on constitue cette équipe de fondateurs qui ensuite cooptent l’autre moitié de la maison. Ce process de recrutement est pour nous un facteur clé de succès de la vie en communauté. C’est un système qui marche très bien et qui fait qu’en pratique, nous avons de vraies communautés qui très rapidement font des choses ensemble deviennent amis et c’est la raison numéro un de leur satisfaction de vivre. »

Quel est le loyer de l’utilisateur final ?


« L’idée chez Sharies est de se positionner sur le budget logement de la zone.
Aujourd’hui, il y a une vraie problématique d’accès au logement sur le marché traditionnel : quand on accède à un appartement à la location, le budget logement comprend le loyer et les charges qui y sont associées, comme les factures de consommation d’énergie, les assurances, la fiscalité, les produits consommables, etc. Ce niveau de coûts associés est finalement assez rarement apprécié.
L’idée est de proposer une offre package de ce budget logement, d’arriver chez Sharies un peu comme à l’hôtel où vous déposez vos valises derrière une formule tout inclus : typiquement, les abonnements de consommation, de fiscalité, d’accès Internet… Bien évidemment, on y inclut aussi le ménage, les espaces partagés, les produits du quotidien… tout ce qui est susceptible de créer un frein à la vie en communauté, et qui prennent du temps.
L’idée est donc de recomposer le budget logement de la zone de façon à avoir un produit qui offre une proposition de valeur bien supérieure au marché traditionnel. »
Julien Morville, cofondateur Sharies,

Les résidents sont-ils internationaux ?


« Aujourd’hui on est sur France, au Luxembourg, en Suisse et Allemagne. On ouvre une résidence en l’Allemagne dans trois semaines, lors de la commercialisation nous avons quasi-exclusivement des expatriés non allemands. On va avoir des Allemands en France et des Français en Allemagne.
Le Coliving correspond très bien aux expatriés mais aussi à n’importe quel déracinés. Quand vous venez de Marseille ou de Toulouse et que vous installez à Paris c’est pareil, quand vous arrivez dans un endroit et que vous ne connaissez personne vous êtes des déracinés et on peut vous donner cette solution clé en main. Nous sommes véritablement dans le village mondial.
On a un peu réorienté la stratégie de développement justement pas trop dans des villes de troisième rang on va dire ce qu’on constate c’est que quelqu’un qui va habiter à Genève à Bâle à Luxembourg à Berlin ressemble plus à un Parisien que quelqu’un qui habite à Clermont-Ferrand et on a arrêté de regarder des grands indicateurs économiques. Si dans la ville il y a un Starbucks c’est que les gens prennent le Uber : il y a un marché pour nous.
En fait, on voit que les gens qui habitent toujours dans les mêmes endroits qui parlent anglais. Ils regardent les mêmes séries sur Netflix. On rentre dans un moule du surdiplômé complètement international qui quasiment jusqu’à ses 35 / 40 ans aujourd’hui et le petit clone qui vit dans tout son réseau de villes européennes et mondiales. »
Francois Roth, cofondateurs de Colonies