Malgré l’arrêt des visites pendant le premier confinement, les ventes de logements anciens n’ont été que faiblement ralenties entre début janvier et fin octobre. 1 006 000 transactions ont ainsi été comptabilisées à fin octobre 2020 (cumulées sur 1 an) contre 1 046 000 un an auparavant. La baisse est donc bien contenue, de 3,8 %, selon CGEDD. Les taux d’intérêt de crédit se maintiennent à un niveau particulièrement bas, autour des 1,42 % selon l’Observatoire Crédit Logement/CSA à fin octobre pour un prêt de 25 ans. Les taux bas constituent donc toujours une sérieuse opportunité pour les Français d’acquérir leur logement ancien notamment.

Pour les logements neufs, 2020 restera une année plus ardue : entre janvier et octobre, 71 000 logements neufs ont été vendus par des promoteurs, un résultat en nette régression de 26 % par rapport à l’année 2019. Le volume total devrait s’être établi autour de 95 000 logements réservés au 31 décembre. Le marché a fortement pâti de la rareté d’offres disponibles puisque seuls 385 000 mises en chantier ont été comptabilisées durant les neuf premiers mois de 2019, en recul de 5,4 % sur un an. Les autorisations ont quant à elles chuté de 12,3 % sur la même période.

Si la hausse des prix de l’ancien ne semble pas (encore) connaitre la crise, celle des logements neufs s’est tassée, et la valeur moyenne unitaire des maisons reculait même à fin octobre, selon SDE, ECLN. Cette dernière tendance pourrait motiver les nombreux citadins qui entendent profiter de la généralisation du télétravail pour acquérir des résidences plus spacieuses, éloignées des centres des villes.

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« L’immobilier résidentiel en France 22 Décembre 2020 – Conjoncture et perspectives du marché à horizon 2022 »

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