Dynamiques de développement des enseignes, marché tertiaires 1er semestre 2022

Un début d’année encourageant

Plus de 2 ans après l’éclatement de la crise sanitaire, les commerces sortent enfin la tête de l’eau et ne sont plus contraints par les diverses restrictions. Ils retrouvent ainsi des chiffres d’affaires satisfaisant, bien qu’en légère contraction (-2% au 1^er semestre 2022 vs. 1^er semestre 2019). Cependant, la fréquentation des commerces physiques demeure inférieure de 16,6% à celle observée en juin 2019.

En outre, les enseignes se retrouvent désormais confrontées à des difficultés de mise à disposition de produits en raison du contexte géopolitique et sanitaire inquiétant notamment en Chine où la production est fortement ralentie voire à l’arrêt selon les industries. Cette nouvelle problématique entraine inévitablement une montée des prix qui pénalise(ra) la consommation des produits essentiellement non-alimentaires.

Le bilan de ces six premiers mois s’avère de nouveau contrasté selon les secteurs : l’alimentaire spécialisé confirme son dynamisme (+18%), l’équipement de la maison se porte toujours bien (+7%) comme le sport (+15%). À l’inverse, la mode, les chaussures et la beauté-santé sont en baisse de respectivement 7,8%, 9,8% et 10,3% au 1^er semestre par rapport au 1^er semestre 2021.

Au 1^er trimestre, Procos avait obtenu une limitation de la hausse de l’ILC à 3,32%, afin de contenir la hausse des loyers de commerces. Au second trimestre Procos demande à « impérativement limiter de façon significative l’indexation des loyers du commerce pour 2023 à 2% ».

L’engouement envers l’électroménager ne faiblit pas, à l’image de l’enseigne « Boulanger » dont 10 à 15 nouvelles ouvertures sont prévues cette année, implantations planifiées dans les centres des grandes villes.  Elles renforceront le parc de 190 points de vente déjà implantés sur le territoire.

Télécharger l’intégralité de l’étude

Conjoncture immobilière : marché tertiaires 1er semestre 2022