En 2020, les disparités territoriales s’illustrent au travers d’une contraction différenciée de l’activité selon les zones.

Les ventes par zone

Tous types de logements confondus, au cours de l’année 2020, les mises en vente réalisées en zones A et Abis11 ont chuté de 46,7%, celles de la zone B112 de 29% tandis que celles des zones B2 et C13 sont restées stables (0,3%). Les réservations ont chuté dans toutes les zones, mais plus sévèrement dans les zones A/Abis (-30,2%) et B1(-22,9%) qu’en zones B2 et C (-5,9%).

Au 4ème trimestre, comparé au T4/2019 :

• • En zones A et Abis, baisse de l’offre de 30,2% (mises en ventes) et de la demande de 32,4% (réservations).
  • En zone B1, les mises en vente ont baissé de 18,5% et les réservations de 20,3%.
  • En zones B2 et C la demande a été stable (+0,6% de réservations) alors que l’offre se recompose légèrement (+6,7% de mises en vente).

 Ventes annuelles d’appartements neufs par zone

Source : SDES, ECLN

L’offre

L’assèchement de l’offre apparaît particulièrement sensible en zones tendues vers lesquelles la demande des investisseurs institutionnels est nettement orientée. Dans ces conditions, l’offre adressée aux particuliers pourrait parallèlement s’en trouver réduite à court et moyen terme.

La part des logements collectifs dans le total des réservations est plus élevée en zones tendues (autour de 95%) que sur le reste du territoire (environ 85% en moyenne), et depuis 2010, la répartition des volumes d’activité évolue au bénéfice des zones les plus tendues.

En 2020, les disparités territoriales s’illustrent au travers d’une contraction différenciée de l’activité selon les zones. Les ventes annuelles ont davantage baissé dans les zone Abis (-37,4%), A (-28,1%) et B1 (-22,7%) qu’en zones B2 et C (-4,2%).

• Contexte économique
• Immobilier Ancien
• Immobilier Neuf
• Marché locatif
• Perspectives 2021

Télécharger l’intégralité
de l’étude

Conjoncture Logement, mai 2021