Dynamisme remarquable malgré un climat toujours incertain
La tension du marché qui prévalait avant la pandémie a d’abord fait place à une forte inertie du marché en 2020, mais les caractéristiques particulières de la crise sanitaire ont rapidement renforcé la valeur refuge du logement. Les causes de la récession économique, exogène à l’immobilier, n’ont pas découragé la demande de logement. Les effets de la crise sont amortis, voire annulés par les mesures de soutien au pouvoir d’achat et à l’emploi déployées par le Gouvernement.
Marché national
Volume des ventes : 1.130.000 ventes de logements cumulées à fin mai 2021 soit +9% par rapport à mai 2020
Les causes de la récession économique, exogène à l’immobilier, n’ont pas découragé la demande de logement. L’expérience d’une vie quotidienne chamboulée depuis mars 2020, a conduit les ménages à accorder toujours plus d’importance à leurs conditions de vie, à leur habitat et à son environnement.
De surcroît, les conditions de financement demeurées favorables, ont stimulé les ménages en capacité de le faire, à mener des projets immobiliers. Aussi, la vitalité du marché se traduit-elle par un volume exceptionnel de transactions immobilières qui s’élève fin mai 2021, en cumul annuel à 1.130.000 ventes de logements (estimées par le CGEDD). L’activité a progressé de 9% par rapport à celle atteinte à la même période en 2020, dépassant de loin, les niveaux atteints au cours des années antérieures.
Prix :+ 5,9% sur un an
L’évolution tendancielle des prix des logements anciens est restée haussière au cours du 1er trimestre 2021 : +5,9% sur un an, et +1,4% par rapport au 4ème trimestre 2020 (Insee Notaires). La vitalité des marchés se traduit logiquement dans les tendances des prix moyens qui ont progressé plus vite pour les maisons (+6,6%) que pour les appartements (+5,0%).
Ile de France
Volume de vente : +6% pour les appartements en petite couronne. +8% pour les maisons en grande couronne.
Au cours du 1er trimestre 2021, la part des transactions se serait encore réduite légèrement (15,1%). Les confinements imposés par la crise sanitaire additionnés à une relative perte d’attractivité de l’hyper urbain semblent renforcer les besoins d’espace et de qualité de l’habitat.
Prix : +4,7% au 1er trimestre 2021
En Ile-de-France, en moyenne, les prix des logements anciens, tous types confondus, ont continué d’augmenter au 1er trimestre 2021 (+4,7%) comparé au 1er trimestre 2020. Le rythme de cette hausse ralentit toutefois, pour atteindre +0,6% par rapport au trimestre précédent (elle atteignait +1,6% entre le 3ème et le 4ème trimestre 2020).
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