Déséquilibres structurels et aléas conjoncturels
Les déséquilibres structurels et les aléas conjoncturels caractérisent ce marché qui fait aussi l’objet d’un regain d’intérêt récent des investisseurs institutionnels. Sur un parc total estimé au 1er janvier 2020 à presque 37 millions de logements en France (Insee, SDES, déc. 2020), on dénombre 30,2 millions de résidences principales, dont 40% sont occupées par des locataires.
L’évolution du marché locatif
6,95 millions de logements à usage de résidence principale sont loués par des bailleurs non sociaux18 (personnes physiques à hauteur de 97%).
Hors secteur du logement social, le marché locatif s’est beaucoup développé grâce aux petits investisseurs privés stimulés par les dispositifs de défiscalisation qui se succèdent depuis plusieurs décennies.
De nombreux petits investisseurs voient dans ce type de placement immobilier le moyen de se constituer un patrimoine pour la retraite qui permettra de mieux faire face à la baisse de revenus qui l’accompagne.
D’autres investissent pour obtenir un complément de revenus, pour préparer leur succession ou encore pour réduire leurs impôts. La pierre incarne pour les Français une valeur refuge, et les besoins de logements locatifs en France ont motivé ces investisseurs pour ce type de placement qu’ils espèrent peu soumis au risque de vacance.
+57,1% de ventes en bloc au premier trimestre 2021
Au cours du 1er trimestre, les ventes en bloc ont largement surpassé celles aux particuliers (+57,1% contre +6,9%) qui ont retrouvé, selon l’observatoire de la FPI le niveau atteint au cours du 1er trimestre en 2019 et en 2018 avec environ 5.700 logements. La croissance très importante observée sur le début de l’année tient au faible volume des ventes en bloc réalisé sur la même période de 2020.
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