Activité du marché Résidentiel dans l’Ancien.
Les mesures de confinement ont stoppé net l’activité pendant deux mois. L’observatoire LPI (Les Prix Immobiliers) a relevé qu’avec le blocage du marché occasionné dès la 2ème quinzaine de mars, le nombre de compromis signés avait reculé de 50 %, en mars 2020, par rapport à la même période en 2019.
Sur la base des données du CGEDD (susceptibles d’être révisées)
On peut estimer que les transactions dans l’ancien en mars ont été inférieures d’environ 35 % à celles de mars 2019 tandis que le recul aurait atteint 80 % en avril.
A partir d’avril, malgré l’autorisation de réaliser la signature d’actes de vente immobilière à distance (dématérialisation rendue temporairement possible jusqu’au 10/08 par décret du 4 avril), la reprise de l’enregistrement des opérations a été ténue, d’autant que la chaîne des traitements implique plusieurs étapes administratives et de nombreux intervenants.
Les démarches ont davantage redémarré en mai, et depuis, les ventes engagées préalablement à la crise sanitaire peuvent être progressivement actées définitivement. Mais les éléments statistiques sont collectés et traités avec un retard de quelques semaines à quelques mois par rapport à la période à laquelle les ventes ont été initiées, ce qui, dans ces circonstances atypiques
retarde plus qu’à l’accoutumée la lecture des tendances.
Parallèlement les vendeurs et les ménages en recherche de logements réamorcent une activité nouvelle depuis la sortie du confinement, mais les mois perdus semblent impossibles à rattraper.
De plus, les inquiétudes sur l’évolution de la situation sanitaire et les possibles récidives de l’épidémie sont de nature à freiner la demande tout autant que l’offre, même si cette dernière semble se reconstituer en juin, retrouvant en moyenne un niveau équivalent à celui de début mars, après une contraction observée d’avril à mai.
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